Terre à Terre - Ruth Stégassy
Reportage sur le site destiné à construire un aéroport près de Nantes, où la police est intervenue pour expulser environ 200 personnes. Avec le témoignage des expulsés qui restent sur le lieu.
(27.10.2012- 53 minutes)
Communiqué de la famille Herbin et de leurs amis :
« Appel à rassemblement, le 22 octobre 2014 à Saint Nazaire pour le procès de la famille Herbin
Alors qu’en apparence tout semble calme et que le projet d’aéroport patauge plus que jamais, la famille Herbin, qui habite depuis 1994 au Limimbout, se voit traînée devant le tribunal de Saint Nazaire. Leur procès en expulsion avait été ajourné en septembre 2012. Ce 24 septembre 2014, ils étaient convoqués de nouveau et ont obtenu un report.
Ce ne sont ni les premiers ni les derniers habitants qui font l’objet d’un harcèlement judiciaire par AGO-Vinci. D’autres avant eux ont été acculés au départ et ont fini par signer des accords « à l’amiable » : à la Sècherie, au Gourbil, au Tertre… Visites à répétition, menaces d’expulsion par courrier, pression des jours-amende, menace de recours aux forces de l’ordre, AGO-Vinci ne manque pas de moyens pour pousser les habitants au départ !
La famille Herbin a toujours refusé de collaborer avec AGO-Vinci et participé activement à cette lutte. Nous refusons qu’ils se retrouvent seuls face au juge. Exiger l’abandon du projet, c’est d’abord exiger que cessent immédiatement les menaces d’expulsion sur tous les habitants. Ces menaces appellent une réponse du mouvement. Ce n’est pas juste de la maison du Limimbout dont il est question, mais de l’ensemble de la lutte. C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement unitaire le 22 octobre 2014 à 9heures devant le tribunal de Saint Nazaire.
- Un départ en convoi et un RDV covoiturage est prévu au carrefour des Ardillières à 7h.
- En hommage aux mémorables banquets et autres festivités culinaires qui marquent la pâte (patte ?) de la famille Herbin sur la lutte, se tiendra un grand concours de tartes devant le tribunal. Ramenez vos quiches, gâteaux, tourtes et autres pâtisseries !
Avec ou sans droit et titre, avec ou sans sommation, nous ne partirons pas !
La famille Herbin et de leurs amis »
Communiqué du CéDpa
Le CéDpa a affirmé clairement à plusieurs reprises sa position : réouverture de la route départementale dans des conditions normales de sécurité, soutien aux expériences agricoles, sociales et culturelles en cours sur la ZAD.
Si les élus que nous sommes comprennent une opération de police visant à assurer la circulation sur la route départementale, ils demandent à l’État de ne pas obérer définitivement les chances d’une sortie pacifique de ce conflit.
La destruction inutile d’un lieu comme celui des « cent noms » ce lundi après-midi, où existait un vrai projet agricole, risque d’être lourde de conséquences.
Nous en appelons à la responsabilité de tous, car nous pensons qu’il est encore possible de trouver un chemin de raison. Cela implique des concessions de part et d’autre. Nous demandons à l’État de ne pas aller au-delà de la libération de la route et de respecter les engagements pris par madame la préfète lors de précédentes rencontres d’étudier les différents projets en cours. Nous demandons par ailleurs aux nouveaux habitants d’accepter les règles minimales nécessaires à leur régularisation.
Éviter le pire reste possible mais il y a urgence à reprendre un dialogue constructif...
Le CéDpa
Communiqué de presse du CéDpa - Dimanche 15 avril
Le CéDpa, qui n’a pas appelé aux manifestations de ce week-end et s’est retiré de la délégation du mouvement, déplore l’engrenage de violence qui s’est mis en place depuis une semaine.
S’il y a encore une possibilité de sortir de cette crise qui aurait dû et pu être évitée, il demande aux acteurs de la saisir : la proposition d’un formulaire simplifié n’est pas une entorse aux règles comme veut le faire croire la Chambre d’agriculture ; ce n’est pas non plus le reniement de ce qui s’est construit sur la Zad, c’est le premier pas nécessaire vers des régularisations durables. La question de la propriété des terres et des habitats ne peut être réglée vite. Il est donc capital que les habitants qui souhaitent construire leur avenir sur la zone se déclarent à la Préfecture.
Nous les appelons à le faire, comme nous appelons aussi l’État à assurer la stricte sécurisation des axes routiers.
Nous appelons enfin chacun à contribuer à une issue raisonnable.
Le territoire épargné de Notre Dame des Landes mérite qu’on y vive en paix, enfin, puisqu’il n’y aura pas d’aéroport !
Le CéDpa
Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes Association luttant contre la création d'un autre aéroport à Nantes (Loire Atlantique), sur les communes de Notre Dame des Landes, Grandchamp des Fontaines, Vigneux de Bretagne et Treillières
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